Le bureau favorable aux microbes

SANTE ET ENVIRONNEMENTS POLLUANTS || Hygiène / propreté / décontamination
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06/07/2012
L’étude « Gestion du bien-être et de la santé des salariés sur leur lieu de travail », commandée par Kimberly-Clark révèle que travailler dans un bureau présente des risques pour la santé du salarié

 

L’étude « Gestion du bien-être et de la santé des salariés sur leur lieu de travail », commandée par Kimberly-Clark révèle que travailler dans un bureau présente des risques pour la santé du salarié. En effet, près de 20 % des salariés sont contaminés chaque année par d'autres collègues ou par une maladie infectieuse.

 

L’étude « Gestion du bien-être et de la santé des salariés sur leur lieu de travail » a été commanditée par Kimberly-Clark Professional en février 2012. Elle s’inscrit en parallèle au « projet pour le bien-être au travail », approche innovante sur l'hygiène des mains, qui aide les employés à comprendre, éliminer et prévenir la propagation des microbes au bureau.

 

Selon l'étude, 1 salarié sur 5 est chaque année contaminé par un collègue ou par une maladie infectieuse et 54 % de ces salariés contaminés ont posé un congé de maladie. Les conséquences pour l’entreprise sont donc importantes en termes de productivité.
L’absentéisme coûterait environ 1 000 euros par personne et par an pour une entreprise.

Parmi les meilleurs « nids à microbes » : la photocopieuse, l'ascenseur, les rampes d’escalier et la salle de réunion.
Responsable de cette situation : une circulation et une propagation des microbes favorisée par un certain nombre de facteurs :

  • manque de mesures d’hygiène,
  • partage des outils de travail : ordinateurs, téléphone, bureaux
  • open space.

De la grippe à la gastro jusqu’à l’ulcère gastrique, de nombreuses maladies se transmettent par les mains sales. Quand on sait qu’une personne se met en moyenne deux fois par heure les mains à la bouche, on comprend aisément comment des germes à la surface des objets se retrouvent rapidement dans le tube digestif.

En France :

  • le cout annuel de l’absentéisme est estimé à plus de 1 000 € par an
  • Les maladies infectieuses sont la seconde cause d’absentéisme*
  • Un salarié est, en moyenne, absent 14,5 jours par an*
  • L’absentéisme coute en moyenne 1 % de la masse salariale d’une entreprise*
  • Le nombre de germes présents sur un bureau ordinaire est 400 fois supérieur à celui retrouvé sur un siège de toilette ordinaire**
  • Le virus de la grippe et du rhume sont transmis lorsqu’une personne se touche le visage (yeux, narines et lèvres
  • les adultes se touchent le visage 16 fois par heure en moyenne

*Sources : Alma Consulting Group 2010, Harris Interactive 2005, J Occup Environ Hyg 2008;5(6):347-52., Kronos Consulting & Mercer, LLC.).

** Étude de l'Université d'Arizona par Gerba, C. 2002. First In-Office Study Dishes The Dirt on Desks.Article:http://www.disinfecttoprotect.com/downloads/Office-Study.pdf).

Les entreprises de plus de 500 salariés seraient plus concernées par les infections (23 % des salariés) que les PME de 100 à 249 salariés (17 % d’entre eux).

 

De simples mesures de prévention au quotidien peuvent être mises en place pour limiter les contaminations.
Les bonnes habitudes à prendre pour réduire le risque :

  • se laver les mains régulièrement au cours de la journée,
  • se méfier des boutons d'appel des ascenseurs (du rez-de-chaussée surtout) : ils propagent les microbes dans le bâtiment entier. Prendre les escaliers serait une bonne alternative,
  • nettoyer les tables de la salle de réunion avant de s’y réunir : lorsque plusieurs personnes se rassemblent dans une même pièce, le risque de propagation des microbes est exponentiel,
  • nettoyer régulièrement son matériel de bureau (téléphone, clavier, souris, tasses, poignets de tiroirs, etc.)
  • remplacer les essuie-mains en tissu par du papier,

 

Toutes les informations sur le programme Kimberly-Clark Professional sur http://www.kcphealthyworkplace.com/fr/