Depuis juin 2024, la canicule fait partie de la liste des conditions atmosphériques permettant de déclencher l’indemnisation des arrêts de chantier pour cause d’intempéries. Ce décret a été renforcé ce 1er juillet qui ajoute de nouvelles obligations pour les entreprises en cas de fortes chaleurs.
En cette période de vigilance extrême, alors que 84 départements sont en alerte canicule, l’OPPBTP rappelle ses recommandations pour prévenir les risques sur les chantiers.
- aménager les horaires et postes de travail, en évitant les heures les plus chaudes ;
- mettre à disposition de l’eau fraîche en quantité suffisante (3L minimum par salarié) ;
- aménager des zones d’ombre ou de repos permettant aux salariés de se rafraîchir ;
- se protéger du soleil en portant des vêtements légers, et privilégier des EPI anti-UV ;
- rappeler les signes d’alerte du coup de chaleur aux équipes (fatigue intense, maux de tête, nausées, confusion…) ;
- en dernier recours, suspendre le chantier si les conditions ne permettent pas de préserver la sécurité de vos salariés.
L’OPPBTP met également à disposition des professionnels une boite à outils de ressources utiles pour assurer la sécurité en situations de fortes chaleurs : kit d’animation, affiches et communication LinkedIn dédiées.
Selon le ministère de la transition écologique, d’ici 2050, le nombre de jours de fortes chaleurs devrait doubler en France, avec des vagues de plus en plus intenses, précoces et longues. Intégrer les risques liés aux fortes chaleurs dans les activités pour protéger ses salariés est indispensable.
En savoir plus :