Le secteur du BTP, qui représente 17,4 % des intérimaires en France au 2ème trimestre 2024, fait largement appel à cette main-d'œuvre. Toutefois, souvent en raison de missions physiquement exigeantes et d’une préparation insuffisante, ces travailleurs sont particulièrement exposés aux accidents graves et mortels.
Pour inverser la tendance, l’étude a identifié 3 axes prioritaires à travailler :
- Aligner les compétences et les missions : garantir que les intérimaires possèdent les qualifications nécessaires pour éviter les situations à risque.
- Adapter les conditions de travail : ajuster les missions physiques pour mieux prévenir les accidents
- Renforcer l’accueil et l’intégration : accompagner les intérimaires dès leur arrivée pour sécuriser leur prise de poste.
Pour répondre à ces enjeux, un comité composé d’entreprises, d’agences d’emploi et d’experts de l’OPPBTP a proposé 11 pistes concrètes, déjà expérimentées dans plusieurs entreprises. Parmi elles :
-
Élaborer un référentiel commun pour simplifier le
recrutement.
-
Sensibiliser les recruteurs au contexte du
BTP.
-
Clarifier les responsabilités d’intégration des
intérimaires.
- Introduire des outils numériques, comme une application mobile, pour optimiser la gestion des missions.
Ces propositions vont au-delà des simples recommandations : elles cherchent à instaurer un changement durable et à créer des pratiques qui puissent être adoptées à large échelle dans le secteur.
Cette collaboration entre l’OPPBTP, l’Anact et les acteurs du terrain propose des solutions concrètes pour améliorer la sécurité des intérimaires. Elle ouvre la voie à des conditions de travail plus sûres dans le BTP, en mettant l’accent sur la prévention et l’accompagnement.
En savoir plus :