Les conducteurs routiers, indispensables à la chaîne logistique, jonglent avec de nombreuses responsabilités : planification des trajets, respect des délais, manipulation des cargaisons, garantie de la sécurité sur la route… Un métier exigeant, qui demande autonomie, compétences techniques et rigueur.
Pour mieux comprendre les réalités de ce métier et les raisons qui poussent certains conducteurs à rester ou à quitter le secteur, l’AFT et l’Anact ont mené l’enquête.
Atouts du métier
L’étude révèle que 76 % des conducteurs formés en 2019 exercent encore le métier, majoritairement en CDI (80 %). Plusieurs aspects expliquent cette fidélité :
- Autonomie : citée par 72 % des répondants, elle constitue le principal atout.
- Plaisir de conduire et d’entretenir un véhicule : apprécié par 49 %.
- Relation avec les clients : mise en avant par 42 %.
Difficultés du métier
Les conducteurs signalent plusieurs difficultés qui nuisent à leur satisfaction :
- Rémunération insatisfaisante : 45 %.
- Manutentions de chargement et déchargement : 41 %.
- Charge de travail trop importante : 38 %.
- Relations internes dégradées : 36 %.
Les motifs de démission sont principalement liés aux conditions de travail (78 %) et d’emploi (70 %). Les problèmes relationnels et managériaux suivent, cités par 52 % des conducteurs.
Axes d’amélioration
Pour répondre à ces enjeux, une phase d’action débutera en 2025 dans deux régions pilotes : la Bretagne et la Nouvelle-Aquitaine. L’objectif est de mettre en œuvre des mesures concrètes pour améliorer le quotidien des conducteurs et ainsi réduire le turn-over dans le secteur.
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