L'Entreprise Libérée, par le petit patron naïf et paresseux
Jean-François Zobrist
Editions du Cherche-Midi, juin 2020
Rédigé avant la crise du Covid-19, cet ouvrage managérial prend cependant tout son sens en cette période de crise économique. En effet, les entreprises, ou plus exactement les chefs d'entreprise vont (ENFIN) prendre conscience qu'il faut - plus que jamais - gérer et manager leur entreprise différemment.
Et si l'approche dite de « l'entreprise libérée » de Jean-François Zobrist, fondée sur la confiance et la liberté, était une (voir LA) solution ? Loin d'un livre théorique, l'auteur partage sa propre expérience, avec humour et réflexions. Et si, l'Entreprise Libérée s'imposait comme le modèle de la société post-crise Covid-19 ?
Si l'ouvrage n'avait pas cet objectif initial, l'auteur a cependant pu comparer l'approche de l'Entreprise Libérée à la réaction mondiale face au coronavirus.
Voici quelques exemples :
- Dans l'Entreprise Libérée, le client doit être l'objet de toutes les attentions. Face au Covid-19, le malade doit faire l'objet de toutes les attentions ;
- Dans l'Entreprise Libérée, les décisions sont faites au jour le jour en fonction des circonstances dictées par le terrain. Face au Covid-19, les décisions quotidiennes sont dictées par le nombre de morts de la veille ;
- Dans l'Entreprise Libérée, toute l'entreprise est à disposition des "ouvriers". Face au Covid-19, toutes les structures d'état sont à l'écoute et à disposition des soignants, des agriculteurs, des transporteurs, de ceux qui distribuent la nourriture et tout l'indispensable au quotidien (électricité, eau, ramassage des ordures...)
« L'Entreprise Libérée peut et doit révolutionner le management des chefs d'entreprise. La crise que nous connaissons actuellement a instantanément balayé tous les « jeux de rôles » financiers, monétaires, politiques, militaires, stratégiques…pour s'adapter au jour le jour au gré des circonstances par des actions intuitives certes imparfaites, à efficacité partielle mais immédiate. La gestion de nos entreprises doit changer » explique Jean-François Zobrist.