« Travaux en hauteur : pas le droit à l’erreur ! »

SECURITE DE LA PRODUCTION ET DES CHANTIERS || Travaux en hauteur
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21/06/2023

La Direction Régionale de l’Economie, de l’Emploi et des Solidarités (DREETS) a tourné pour la chaîne de télévision des Hauts-de-France, « Wéo », un reportage dans le cadre du Plan régional santé au travail des Hauts-de-France. Celui-ci porte sur les travaux en hauteur et les chutes de plain-pied.


Retour sur le reportage « Travaux en hauteur : pas le droit à l’erreur ! » présidé par Jean-Michel Lobry en présence de Frédéric Delaplace (directeur adjoint de l'agence OPPBTP HDF), François-Yves Jolibois (directeur de Réseau Jade) et Thierry Petit (conseiller en prévention des risques professionnels MSA du Nord-Pas-de-Calais).

 

« 1 accident du travail sur 4 dans les Hauts-de-France est lié à une chute de hauteur ou de plain-pied ». Face à ce constat, il est évident que la prévention de pareils risques revêt un caractère des plus indispensables pour tous domaines d’activité. Les professionnels interviewés en sont bien conscients et s’appliquent à protéger leurs collaborateurs dans l’exercice de leurs tâches quotidiennes.

 

Pour François-Yves Jolibois, la sécurité passe avant tout par « l’analyse avant de faire les choses ». En cela, aucune tâche ne doit être réalisée sans avoir été réfléchie et en accord avec les principes généraux de prévention. 

Frédéric Delaplace précise que ces enjeux de prévention se déclinent en 3 volets :

  • « Je m’organise »,
  • « Je m’équipe »,
  • « Je m’informe ».

Il souligne également qu’un enjeu de taille persiste : celui de la formation. Celle-ci doit absolument être intégrée dans les mesures de prévention établies au sein de l’entreprise. Un prérequis essentiel tant les situations sont diverses et qu’il est important de se préparer à toutes éventualités.

Thierry Petit appuie ce point. Le milieu agricole est susceptible de faire face à « 1000 et une situations ». Celles-ci peuvent être liées aux bâtiments ou encore à la conception des engins. Aujourd’hui, on observe une légère baisse du niveau de gravité des accidents. Néanmoins, les coûts moyens sont quant à eux en augmentation. La MSA a déployé divers dispositifs d’accompagnement financier. Ceux-ci peuvent prendre en charge jusqu’à 50% du coût de prévention du risque de chute de hauteur. 

 

Pour limiter autant que possible les risques, il est primordial de faire évoluer les comportements. Pour cela, ces acteurs s’appliquent à diffuser un regard nouveau sur la prévention. Celle-ci ne doit plus être perçue dans une logique de coût mais dans une logique d’investissement.

 

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