Des structures vers qui se tourner

DOSSIER
ORGANISATION DE LA PREVENTION || Management SST / 21/10/2022

Aides aux dirigents

Un employeur ou un entrepreneur a donc d’énormes responsabilités. S’il n’a pas de soutien direct pour les assumer, il peut quérir de l’aide auprès de diverses entités.

Point juridique  

Malgré cette charge lourde à porter, peu de textes de loi sont dédiés précisément à la santé des employeurs français. Il a fallu attendre la loi du 2 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail et pour que l’état de santé des « travailleurs indépendants » et « chefs d’entreprise » soit pris en compte (Articles L 4621-3 et L 4621-4).

Les professionnels et associations en soutien

Des associations ont pris le relais pour épauler et accompagner les dirigeants en difficulté (aussi bien physique, mentale, qu’économique). C’est le cas de SOS Entrepreneurs ou Credir par exemple, qui propose des ateliers ou des groupes de parole pour aider les entrepreneurs à prévenir ou sortir du burn-out.

L’Observatoire Amarok de son côté fédère des chercheurs qui étudient les liens entre la santé de l’entreprise et celle de son dirigeant. L’association de professionnels a créé la Cellule de Coordination et d’Accompagnement, qui vient en aide aux commerçants, artisans, professions libérales et exploitants agricoles ayant vécu un événement traumatique. L’association Apesa France propose des services pour soutenir les chefs d’entreprise « en souffrance aiguë » (formations, fiche alerte, séances psychologiques).

Hors cadre associatif, les employeurs ont plusieurs options pour trouver de l’aide, mais n’en ont pas toujours conscience. Ainsi, la Chambre de Commerce et de l’Industrie a dédié une page sur son site pour lister les entités capables de fournir une écoute ou une aide aux dirigeants en ressentant le besoin. Sans oublier les SPSTI (Services de Prévention et de Santé au Travail Interentreprises) qui interviennent pour préserver la santé des travailleurs. Mais encore faudrait-il que les patrons songent à ces options. Selon l’enquête de l’AGESTRA, seuls 17 % des dirigeants interrogés ont pensé à les solliciter pour trouver de l’aide.

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