Un dirigeant en bonne santé pour une entreprise prospère

DOSSIER
ORGANISATION DE LA PREVENTION || Management SST / 21/10/2022

Dirigent et collaborateur

 

Les patrons et travailleurs non-salariés ont tout de même été touchés par la crise de la Covid-19. Les chefs d’entreprise ont été d’autant plus fragilisés et inquiétés par l’arrêt de leur activité.

Définition

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit la santé comme « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Nous précisons ainsi, par ce rappel, que la santé d’un dirigeant d’entreprise ou entrepreneur est aussi liée à son état psychologique. Celui-ci change en raison de la pression causée par son statut.

L’impact de la santé du dirigeant sur l’entreprise    

Les menaces sur sa santé sont effectivement inhérentes à son poste. Un dirigeant travaille 54 heures par semaine en moyenne et prend moins de 10 jours de congés par an (TGS France / Harmonie Mutuelle / ViaVoice, 2019). Un rythme soutenu qui le fragilise directement.

Diverses études en ont attesté méthodiquement, cette cadence peut déstabiliser toute l’entreprise. Notamment une vaste enquête menée par Harmonie mutuelle, Soregor et Viavoice santé en Pays de la Loire publiée en 2017. Les résultats montraient qu’un trop grand nombre d’heures travaillées pour le dirigeant devenait « contre-productif » passé un certain point. La « possibilité de s’absenter en cas de problème de santé » est décrite comme « facteur de performance », quand de faibles congés et temps de sommeil défavorisent la productivité et la prise de décision.

Un dirigeant d’entreprise encourt aussi un risque mental. Trop se remettre en question entraîne un surplus d’exigences émotionnelles. Ce sont ces perceptions subjectives - sentiment d’incapacité ou de dépersonnalisation - qui peuvent causer du stress et mener jusqu’au burn-out. (AISMT) Ce mal être peut aussi entraîner un défaut de communication avec ses équipes, égratigner son image auprès des collègues et ainsi l’isoler. Des solutions existent cependant. L’employeur peut identifier des hommes de confiance, favoriser la concertation et même déléguer pour éviter ce surmenage.

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