L’e-santé installée
Le numérique et les technologies innovantes influencent déjà le domaine de la santé, repoussant les limites de la recherche médicale et modifiant l’organisation des soins.
Point définition
L’e-santé, ou santé numérique fait référence à « l’application des technologies de l’information et de la communication (TIC) à l’ensemble des activités en rapport avec la santé », selon le « Petit guide d’exploration de la santé numérique » publié en 2015 par la Fondation de l’Avenir. En bref, utiliser la technologie pour le médical.
L’e-santé peut recouvrir des formes diverses et variées, mais se structure en quatre sous domaines : les systèmes d’information en santé (Systèmes d’information Hospitalier, Dossier Patient Informatisé) ; la télémédecine (le Code de la santé publique insiste sur 5 catégories d’actes médicaux : la téléconsultation, la téléexpertise, la télésurveillance, la téléassistance, et la régulation médicale) ; la télésanté (objets connectés, applications mobiles d’auto-mesure, plateforme web) ; les dispositifs technologiques centrés patient ou grand public (applications de santé mobiles, réseaux sociaux, portail d’information de santé).
Rappel historique
L’e-santé est amorcée dès les années 1970 par l’informatisation des fonctions de gestion et par les premiers projets de dossier patient numérisé. Depuis, son emploi est exponentiel, notamment dans le secteur hospitalier.
Aujourd’hui, 86 % des Français se disent favorables au développement de l’e-santé, quand 71 % disent avoir déjà eu recours à des outils et services affiliés. Pour rappel, 300?000 e-CPS (application de santé mobile) sont actives en France, quand 9 millions de messages sont émis via la MSSanté chaque mois en moyenne.
