Bien choisir son DAAF

DOSSIER
SECURITE DES LIEUX DE TRAVAIL || Sécurité incendie / 29/05/2015

Si l’on s’en tient au décret du 10 janvier 2011 et à l’arrêté du 5 février 2013, le détecteur de fumée normalisé doit répondre à certaines exigences et caractéristiques techniques.

Marquage et Etiquetage

appels d’offresAvant d'installer un détecteur autonome avertisseur de fumée (DAAF) normalisé dans l’un des Etats membres de l’Union Européenne, il faut penser à vérifier la présence du marquage CE. Celui-ci est obligatoire tout comme la norme européenne NF EN 14604. La marque NF est une marque collective de certification qui atteste de la conformité des détecteurs. Autrement dit, cela signifie que chaque détecteur a été testé et validé avant d’être mis en circulation. L’étiquetage donnera quant à lui plus d’informations puisqu’il doit fournir le nom, le marque, l’adresse du fabricant, la désignation du modèle du produit ainsi que le numéro de la norme EN 14604.
Plus communément, la notice doit quant à elle comporter les informations relatives au choix de l’emplacement, de l’installation et de l’entretien de DAAF ainsi que les instructions d’usage…

Installation et démarchage à domicile

appels d’offresEn cas de démarchage à domicile, il faut savoir qu’il n’existe pas d’installateur mandaté ou agréé par l’Etat ou encore de diplôme d’installateur reconnu par l’Etat.
L’installation d’un DAAF est relativement simple, il suffit simplement de respecter quelques préconisations. En effet, le détecteur doit être installé de préférence près du point le plus haut possible (les fumées dégagées montant au plafond) et doit être correctement fixé (2 trous au plafond et 2 vis sont nécessaires). Si au moins un détecteur de fumée est obligatoire, il est préférable d’en installer un par étage.
Par ailleurs, il faut veiller à ne pas installer les DAAF près d’une source de vapeur, cela nuit à leur bon fonctionnement.

Contrôle de la DGCCRF

Afin d’éviter et de limiter la mise sur le marché de nombreux détecteurs défectueux ou inadaptés après la mise en vigueur le 8 mars 2015 de la loi ALUR, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a renforcé ses dispositifs pour contrôler le maximum d’appareils et approuver leur mise en circulation sur le marché ou non. Tous les appareils retirés du marché font l'objet d'une communication spécifique.

Quelle réglementation pour les locaux professionnels ?

Si l’installation de DAAF dans les locaux professionnels n’est pas encore obligatoire, elle est vivement recommandée.
En effet, les répercussions économiques d'un  incendie sont souvent irrémédiables : 70 % des entreprises victimes d’un sinistre majeur disparaissent dans les mois qui suivent. Il conviendrait alors d’installer des détecteurs de fumées dans les endroits stratégiques des locaux professionnels. Pour rappel, les détecteurs à ionisation sont interdits.

Le détecteur extracteur autonome de fumées

Ce détecteur ne se contente pas de donner l'alerte, il filtre les fumées. Le détecteur-extracteur de fumées produit par la société Détex (detex.fr) aspire et retient les suies présentes dans les fumées pour éviter l’intoxication. En filtrant le monoxyde de carbone, il rend l’atmosphère plus respirable de 31%
La température de la pièce est abaissée d'environ 30% et la visibilité est meilleure.

 

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