Le service de psychiatrie, un point névralgique en termes de violence

DOSSIER
SECURITE DES LIEUX DE TRAVAIL || Prévention intrusion / malveillance / 27/10/2015

La psychiatrie recense à elle seule près de 30% des atteintes aux personnes. 73% sont des violences physiques au cours desquelles le personnel hospitalier est victime dans plus de 8 cas sur 10. Il s’agit d’un secteur où le personnel est particulièrement exposé aux agressions physiques, aux menaces et aux abus verbaux. Le plus souvent les atteintes sont liées à la pathologie des patients.

Dans ce secteur, les équipes soignantes sont confrontées à de très fréquents moments de violence. Agressions verbales ou physiques, elles ne sont pas toujours prévisibles et les remontées assez importantes dans cette activité montrent un personnel conscient de la particularité de cette matière, mais également de leur exposition et de leur vulnérabilité.

Les dispositifs d’alerte mis en place dans ces structures apparaissent indispensables en raison de la fréquence des violences. A disposition de tous, ils sont toujours utilisés. Ils rassurent les personnels, mais leur rappellent également le passage à l’acte violent, soudain, auquel ils sont confrontés. L’expérience des soignants semble permettre une prise en charge des patients plus apaisée. Il n’est pas rare que deux ans soient nécessaires pour qu’un personnel puisse acquérir l’expérience suffisante d’une pleine autonomie.

exposition et de leur vulnérabilité- agressions physiques, aux menaces et aux abus verbaux

En outre, les soignants déclarent la fin de journée et les repas collectifs comme des moments plus propices aux violences. En effet, l’accumulation de frustrations sur la journée peut conduire certains patients à des passages à l’acte au moment où, parfois, le personnel est en effectif réduit. De même, les repas collectifs, rapprochant des patients ayant des pathologies parfois différentes, sont des moments propices aux violences.

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