Les politiques des entreprises en matière de reconnaissance largement insuffisantes

reconnaissance au travail
AMENAGEMENT DES ESPACES DE TRAVAIL || Aménagement des espaces
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17/11/2016

54% des DRH jugent la politique de reconnaissance de leur entreprise insuffisante.


 Réalisée auprès de plus de 400 acteurs des ressources humaines, une enquête inédite consacrée à la reconnaissance au travail en France. fait le point sur les usages des entreprises françaises et apporte un éclairage sur cette pratique multidimensionnelle et difficile à appréhender.

L’enquête, menée au cours du printemps 2016, répond ainsi à plusieurs objectifs : déterminer si la politique de reconnaissance au sein de l’entreprise est jugée satisfaisante, en identifier les principaux critères, connaitre les pratiques existantes, définir les priorités de l’entreprise en matière de reconnaissance et apprécier la qualité des débats existants dans l’entreprise.

Les principaux enseignements de l'enquête méritent d'être ananalysés pour modifier nos pratiques au sein des entreprises.
54% des répondants estiment que la politique de reconnaissance menée au sein de leur entreprise n’est pas satisfaisante. A l’inverse, seuls 9% considèrent que leur entreprise « fait ce qu’il faut ».

Et alors que les sources de reconnaissance sont très variées (à 72% issue des collègues du service, à 68% du client et à 50% de la direction), la plupart des entreprises dispose seulement d’un système permettant de reconnaitre différents types d’apports du salarié.
Ainsi, 78% des professionnels des ressources humaines estiment qu’au sein de leur entreprise, la reconnaissance du salarié s’exprime à travers les résultats obtenus contre 46% pour l’effort (pénibilité, charge de travail, …). Par ailleurs, selon 52% d’entre eux, cette reconnaissance est liée à l’ancienneté et l’expérience.

Selon les auteurs de l’étude, si le sujet de la reconnaissance est mal traité, ceci s’explique en premier lieu par un manque de moyen et d’outils mis à disposition des acteurs pour traiter d’un sujet complexe et porteur de nombreux dilemmes : reconnaissance individuelle ou collective ? Selon l’ancienneté ou la compétence ?

Les auteurs constatent également que la pratique de la reconnaissance au travail est insuffisante ou du moins mal orientée, car trop majoritairement fondée sur la seule récompense des résultats. Ne pas prendre en compte l’investissement des personnes au motif que le résultat n’est pas atteint, souvent au demeurant pour des causes leur échappant, peut générer un sentiment d’injustice. De plus, en ne créant pas les conditions pour valoriser tous les critères de la reconnaissance, les employeurs se privent d’un levier de performance essentiel : l’engagement.

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