Déployer une démarche qualité et sécurité en médecine nucléaire in vivo

médecine nucléaire
ORGANISATION DE LA PREVENTION || AT / MP - Pénibilité
/
22/04/2013
La Haute Autorité de Santé publie un guide méthodologique destiné à initier la mise en place d’un système de management de la qualité et de la sécurité en médecine nucléaire in vivo.

L’objectif de ce guide très complet est de contribuer au développement d’une culture favorable à l’harmonisation et à l’amélioration continue des pratiques, au service des patients et des personnels travaillant en médecine nucléaire.

La médecine nucléaire in vivo utilise les rayonnements ionisants émis par les radionucléides et produits ou dispositifs en contenant, avec deux objectifs :

  • diagnostic : l’imagerie fonctionnelle représente la majorité des actes (95 %) ; les explorations fonctionnelles sans imagerie (rénales, hématologiques, etc.) sont moins fréquentes ;
  • thérapie : la radiothérapie interne vectorisée (RIV) est une activité minoritaire (2 ou 5 % des actes en incluant les consultations).

La radioprotection des professionnels de santé est également un enjeu majeur de cette démarche. Le guide rappelle les principales références réglementaires et documentaires encadrant les pratiques.

Ainsi sont abordés les principaux textes édités par l’ASN (Autorité de Sûreté nucléaire).
Rappelons que l’utilisation de sources de rayonnements ionisants est soumise à autorisation et que la réglementation exige :

  • La délimitation dans les locaux des zones surveillées et contrôlées
  • Un plan de gestion des effluents et déchets contaminés
  • Des mesures de sécurité des postes de travail, de suivi dosimétrique opérationnel et médical des personnels, et que tous les personnels soient formés à la radioprotection : utilisation des accessoires de radioprotection, limitation du temps passé auprès d’un patient injecté, etc.


En savoir plus :

  • ASN, Autorité de Sûreté Nucléaire
  • IRSN, Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire