Fonds de modernisation sociale des activités de sécurité privée : où en est-on ?

agent cynophile
SECURITE DES LIEUX DE TRAVAIL || Sécurité des lieux
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12/11/2014

Lors d'une rencontre avec les représentants du Ministre de l'Intérieur fin octobre, Michel Ferrero, Président du SNES et chef de file du projet, a remis ses propositions.


Parmi les pistes avancées par Michel Ferrero pour optimiser les crédits de ce fonds dédié à des projets d'intérêt général pour le secteur de la sécurité privée, figure en première place l'actualisation de l'actuelle convention collective de la branche prévention sécurité.
Les acteurs de la sécurité privée souhaitent engager au plus vite ce vaste chantier. "Et pour le réussir, il faudra que les partenaires sociaux patronaux et salariés soient assistés d'experts sur plusieurs mois afin de reconstruire, ensemble et durablement, un édifice social et économique solide et moderne" a plaidé Michel Ferrero.

Parmi les autres propositions avancées par le groupe de travail, figurent notamment la création d'une école nationale spécialisée dans la formation de l'encadrement en sécurité privée et la mise en place d'un observatoire des coûts sociaux et prix de la sécurité privée.

Pour rappel, la création de ce Fonds de modernisation sociale des activités de sécurité privée a été envisagée dans l'optique de recycler au profit du secteur les excédents de la taxe de 0,5% sur le chiffre d'affaires des sociétés de sécurité privée, dite taxe CNAPS.

Fin octobre, Jean-Pierre Blazy, député et rapporteur de la mission d'information relative à la lutte contre l'insécurité sur tout le territoire a avancé l'idée qu'une partie de cette contribution puisse servir à financer la politique de prévention de la délinquance par l'intermédiaire du FIPD, déclenchant une levée de boucliers parmi les organisations professionnelles représentatives du secteur de la sécurité privée.