Les dirigeants français sont en forme !

sondage
ORGANISATION DE LA PREVENTION || Management SST
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17/08/2015

Selon une récente étude, 80% des dirigeants français s'estiment en bonne santé, même si leurs journées sont stressantes.


Les résultats de cette étude réalisée par OpinionWay pour MMA montrent que les chefs d’entreprise français sont en forme et majoritairement confiants dans leur avenir, même si le stress est une composante importante de leur quotidien. Conscients de l’impact négatif d’une absence ou d’une maladie sur leur entreprise, ils tentent de faire des efforts sur leur hygiène de vie pour éviter l’arrêt de travail.

Les chefs d’entreprise déclarent être globalement en bonne santé (78 % le jugent très bon ou bon) excepté les agriculteurs (seuls 61 %). Près d’un dirigeant sur deux admet avoir traversé des épisodes de baisses de moral, d’anxiété ou des sautes d’humeur au cours des 12 derniers mois et les trois quarts indiquent ressentir des douleurs physiques (surtout chez les agriculteurs) : le dos (58 %) et les articulations (46 %) étant les plus répandues (cf. annexe 1).
Près d’un dirigeant sur trois estime que son état de santé s’est détérioré au cours des 5 dernières années, avançant comme raison principale le stress lié à l’activité, devant l’âge et la maladie.

Le stress, lot quotidien des chefs d’entreprise
55 % des dirigeants connaissent des journées stressantes et 19 % des managers de PME, des journées « très stressantes ». Ce stress, vécu de façon ponctuelle pour deux tiers d’entre eux, joue cependant un rôle prépondérant sur l’ensemble des affections, qu’elles soient morales ou physiques. Les maladies chroniques concernent aujourd’hui un dirigeant sur cinq, pour lesquelles les agriculteurs sont là encore davantage touchés.

La volonté de rester en bonne santé
Les chefs d’entreprise semblent prêter attention à leur alimentation et à la pratique d’une activité physique, des efforts corrélés à une volonté de ne pas avoir à stopper leur activité.
8 % ont été arrêtés par leur médecin au cours de l’année écoulée (13 % des petits artisans).
3 dirigeants sur 10 concèdent avoir renoncé à s’arrêter lors des 12 derniers mois pour ne pas impacter leur activité. Les petits artisans sont les plus concernés : 37 % ont ainsi refusé de s’absenter alors que leur santé l’imposait.
15 % des dirigeants interrogés reconnaissent que leur santé a pu avoir un impact négatif sur leur activité en 2014. Un score qui atteint 23 % auprès des agriculteurs pour qui les problèmes de santé sont les plus impactants.