Désenfumage mécanique : quelles pistes d'amélioration ?

incendie bureau
SECURITE DES LIEUX DE TRAVAIL || Sécurité incendie
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19/11/2015

La FFMI (Fédération Française des Matériels d'Incendie) a organisé mi-novembre une matinée d'informations et d'échanges sur le désenfumage mécanique et les évolutions de la réglementation.


Le modèle français de sécurité incendie est l'un des plus performants au monde, tellement performant qu'aujourd'hui le risque incendie n'est plus perçu et devient donc dangereux.

Dans le panel des moyens de protection contre l'incendie, le désenfumage mécanique présente l'immense avantage de se déclencher précocément. Son efficacité et son rôle ne sont plus à démontrer, à condition que le système de désenfumage soit correctement dimensionné en fonction de l'utilisation du bâtiment. Les fabricants de matériel de désenfumage ont d'ailleurs annoncé le lancement d’une étude de justification du désenfumage mécanique afin de confirmer, par une approche scientifique, son rôle essentiel.

La première cause d’inefficacité du désenfumage mécanique est aujourd'hui le défaut de suivi des installations. Contrairement à un SSI, les installations de désenfumage mécanique bénéficient rarement de contrats de maintenance qui permettraient à ces installations de rester performantes dans le temps.

Dans ce contexte, la modification de la règle R17 pourrait permettre d’y intégrer les métiers du désenfumage mécanique et ainsi d'offrir des garanties supplémentaires quant aux savoir-faire et aux compétences des installateurs et des mainteneurs. Les sociétés d'assurances sont elles aussi favorables à une certification APSAD des installateurs de systèmes de désenfumage mécanique afin de donner dune meilleure visibilité aux acheteurs.

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